Le collectif No Shtandart In Europe qui harcèle le voilier Shtandart depuis plus de deux ans est l'œuvre d'un seul homme, M. Bernardin Croâ (tous les noms sont modifiés pour protéger d'éventuels homonymes).
Officiellement, ce "collectif" a été créé à la demande d'une réfugiée ukrainienne vivant à la Rochelle, et il n'en serait que le porte-parole.
Peut-être est-ce injuste de le singulariser à ce point en passant sous silence ses collaborateurs, mais l'impression qui se dégage nettement c'est qu'il est le seul animateur d'une toute petite équipe qu'il recrute lui-même en fonction de ses besoins.
M. Croâ a eu l'opportunité de donner son point de vue avant publication de ce site, mais n'a pas daigné répondre.
Qui est donc cet homme qui, sans nous connaître, nous est tombé dessus il y a deux ans et nous poursuit désormais de sa vindicte, nous vouant une haine insatiable ?
Pourquoi, ou pour qui, travaille t-il ?
Les théories les plus folles circulent à ce sujet, qui ne seront pas reprises ici.
Les associations de soutien aux réfugiés Ukrainiens que j'ai pu rencontrer le connaissent parfois et ne le prennent pas toujours au sérieux.
On retrouve beaucoup de ses écrits sur internet, où l'opinion générale des commentateurs, qui vaut ce qu'elle vaut, semble assez semblable à la nôtre à savoir qu'en harcelant le Shtandart M. Croâ suit une logique qui échappe au bon sens.
Il y a une dizaine d'années, il a été le principal organisateur d'un collectif militant pour l'annulation de la vente des deux porte-hélicoptères de classe Mistral de la France à la Russie (comme le demandaient également les USA).
Après l'annexion de la Crimée, le contrat avait effectivement été annulé et la Russie remboursée au delà de toute espérance par les contribuables français.
Plus récemment, il est également derrière l'annulation d'un festival du film «Univerciné russe» à Nantes, après que le festival se soit pourtant réorganisé pour inclure le cinéma Ukrainien.
Comment cet individu parvient-il à mettre en danger un projet associatif qui bénéficie pourtant du large soutien des marins et du public ?
Le mode opératoire est le suivant :
C'est imparable.
Pour M. Croâ, la Russie est un agresseur impérialiste impénitent qu'il faut d'urgence réduire à l'impuissance pour éviter que des hordes de « gropniks » ne déferlent sur l'Europe civilisée.
Un voilier école a t-il été construit en Russie ? Il mérite de périr !
Des marins du Shtandart s'expriment pour défendre ce beau projet ? Alors ce sont des imbéciles manipulés par le « soft power » russe, des « caniches de Poutine », ce ne sont « pas des êtres humains » mais des traitres qui sont voués aux gémonies et aux représailles.
Au fond, ce n'est peut-être qu'un nationaliste qui ne voit le monde qu'en terme de "bons" et "mauvais" peuples. Si on n'est pas le petit soldat d'un camp, c'est qu'on est le petit soldat d'en face.
Étant un indécrottable idéaliste, je veux bien croire que la haine de M. Croâ soit sincère, qu'il ne soit motivé que par la rancœur causée par les atrocités commises en Ukraine, qui l'ont peut-être même affectées personnellement.
Malheureusement, la haine est un sentiment qui fleurit assez naturellement pour qu'il ne soit pas nécessaire de chercher des raisons plus obscures. Mais c'est un sentiment qui se trompe généralement de cible.
Paradoxalement, M. Croâ et ses amis donnent raison aux visions paranoïaque du Kremlin.